Le 11 septembre, 1000 pompiers sont intervenus sur le site du World Trade Center. 343 y ont laissé la vie ce jour là. On représente souvent les pompiers comme allant combattre un incendie et tenter de sauver quelques vies en sachant qu’ils allaient perdre la leur.
En vérité, ce n’est pas tout à fait exact : lorsque les pompiers sont entrés dans les tours, ils savaient qu’ils allaient combattre un incendie particulièrement retors, mais les risques d’effondrements étaient à cette heure là censés être inexistants. Cela n’enlève rien à leur mérite : ils savaient que bon nombre d’enter eux allaient perdre la vie.
Le mythe le plus injuste est celui des pompiers et policiers montant à l’abattoir pour sauver quelques vies. En réalité, ils on trouvé dans le WTC un chaos indescriptible et ont mené à bien l’évacuation de 13000 personnes. Sans eux, le bilan humain aurait été plus près des 16000 morts que des 3000.
L’on parle assez peu de l’après : les pompiers sont restés travailler sur place, dans les décombres, pendant quasiment six mois, le temps que le site soit entièrement sécurisé. Durant cette période, ils ont inhalé des fumées toxiques et des poussières qui provoquent aujourd’hui des maladies.
Dans l’absolu, on peut considérer que le bilan des attentats n’est pas encore définitif.
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